L'objectif premier est d'aider à l'autonomisation des femmes et au développement de leur mieux-être. Au-delà de la formation, le centre recueille pour des périodes de 3 ans, des femmes en situation d'isolement familial, de rejet et au bord de situations dangereuses pour elles-mêmes. Ce centre leur offre donc un logement, de la nourriture, une formation à un métier (tissage, fabrication de savon, maraîchage...), et un espace d'alphabétisation. Mais aussi, le centre leur offre, une écoute, de le bienveillance et souvent de la médiation familiale afin de renouer des liens bien souvent détruits. Au terme des ces trois années de formations et de réintégration sociale, les femmes sont accompagnées dans une démarche de recherche d'emploi et de logement. Le centre leur propose également des micro-crédits, pour celles qui souhaitent créer leur entreprise. Elisabeth Delma, fondatrice, formatrice et médiatrice familiale, a accueillie depuis plus de 40 ans des centaines et des centaines de femmes. A toutes, elle a proposé un logement, un lieu où elles peuvent, petit à petit, se reconstruire et apprendre un métier, devenir indépendante et autonome. Sa fille Elienaï Diendéré l'accompagne depuis plusieurs années dans ce parcours. Elles accueillent également des orphelins. Il faut voir la fierté dans leurs yeux quand elles nous annoncent que certains d'entres eux reviennent les voir et qu'ils sont aujourd'hui médecin, instituteur, policier... En ce qui concerne les femmes, grâce à Elisabeth et sa fille, elles apprennent un métier mais aussi à lire et à écrire, afin d'être autonome dans les tâches administratives. Aujourd'hui, nombreuses sont celles qui sont devenues entrepreneures ou qui ont pu trouver un emploi. Elles peuvent donc totalement subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Le centre ADAJA est donc un peu le "Entreprendre au Féminin Bretagne" au Burkina Faso et le CIDFF ( Centre d'Information des Droits des Femmes et des Familles) d'ici. Le centre fonctionne grâce aux fonds propres d'Elisabeth mais aussi grâce à la vente des produits fabriquées. LE faso danfani Tissu traditionnel tissé à la main, le centre ADAJA forme les femmes à son tissage. ADAJA vend ensuite les tissus ou alors confectionne des vêtements et les propose à la vente dans leur boutique. Adaja vers le bio ADAJA a acquis un nouveau terrain, afin d'y installer une zone de traitement des eaux usées. La teinture se faisant sur place, au départ les eaux usées étaient déversées directement dans la nature. Elisabeth et Elienaï sont toutes les deux très sensibles à leur environnement. Elles ont donc fait appel à un ingénieur afin de trouver des solutions pour réduire leur impact. Dans un premier temps, il a installé des filtres dans la zone actuelle. Dans un second temps, il a travaillé avec Elisabeth et son entourage pour créer une nouvelle zone de traitement. Elles ont décidé d'aller encore plus loin, les teintures actuelles étant principalement chimiques, donc dangereuses pour les femmes les utilisant, et pour la nature environnante, le centre a acquis un autre terrain au sortir de Ouagadougou. Sur ce terrain, elles vont cultiver en agriculture biologique, les plantes traditionnelles servant aux teintures. Donc d'ici quelques temps, tous les tissus FASO DANFANI sortis du centre, seront entièrement bio : du coton à la teinture. les autres domaines d'interventions d'adaja Adaja forme aussi les femmes en :
Armelle pour Yaala, Janvier 2018
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Juin 2021
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