couturier accessoires - grand marché de bobo dioulasso Depuis maintenant quelques temps, nous souhaitions vous proposer des accessoires en wax. Nous avons donc rechercher sur Bobo Dioulasso, un artisan spécialisé afin de vous proposer des sacs de qualité.
Notre choix s'est arrêté sur Issiaka Diarra, artisan au grand marché de Bobo Dioulasso. Daouda le connaît depuis de nombreuses années, pour la confection des housses de ses djembés. Issiaka, trentenaire épanoui, est un artisan qui a appris son métier auprès de son père, lui même couturier au Grand Marché. Issiaka, mieux connu sous le nom de Rouso, confectionne des sacs et autres accessoires, depuis de très nombreuses années. Plus doué avec une machine à coudre qu'avec des livres et crayons, il a appris son métier avec la curiosité d'un enfant de 9 ans. Nos premiers contacts et le début du travail de création se sont effectués via les appels et les messages (merci les messagerie instantanées !). Nous avons donc pu travailler ensemble dès mon arrivée à Bobo Dioulasso, où nous avons finalisé les esquisses de prototypes, et choisis les échantillons de tissus. Chacune de nos créations est pensée du début à la fin, du dessin à la réalisation. Nous mettons un point d'honneur à choisir spécialement, les wax et autres tissus pour chacun de nos produits. Pour se rendre à l'atelier d'Issiaka, au Grand Marché, l'accès se fait du côté "Sitarail". Après avoir circuler (en essayant de vous repérer !), vous le trouverez dans un petit espace au carrefour de plusieurs venelles. C'est un lieu pittoresque, où les gens se croisent, se bousculent, parlent fort... dans cette joyeuse cacophonie, Issiaka travaille, imperturbable ! Vous allez découvrir, dans notre collection automne/hiver des sacs : à mains, bandoulières, des portes monnaies, des sacs à dos, de voyage... une belle panoplie d'articles de qualité, réalisés avec passion par un artisan qualifié ! Merci à lui pour son travail, pour sa passion, cela a été un plaisir de voir nos esquisses se réaliser sous ses mains... Armelle pour Yaala. Septembre 2018 - Bobo Dioulasso Contact : Au Grand Marché, boutique numéro 00122, Quartier E3, accès Sitarail. Tèl : (00226) 76568745.
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![]() Nous nous étions engagés auprès de Soni, à lui fournir un meilleur équipement, ceci afin d'améliorer ses conditions de travail. Merci à tous nos clients de cette première saison printemps/été, grâce à vos achats, vous nous avez permis de fournir à Soni, une toute nouvelle machine à coudre ! Elle va donc pouvoir, travailler plus vite, mais aussi faire des points qu'elle ne pouvait faire avant. Un exemple concret : avant Soni devait envoyer son travail chez un tailleur pour faire réaliser les boutonnières, elle perdait du temps mais aussi de l'argent. En effet, elle devait trouver une personne voulant bien lui prêter une moto, ensuite se rendre avec ses enfants chez le tailleur, et le payer de son travail... Aujourd'hui, elle va donc gagner en confort. Soni et son mari, ont choisi d'alimenter leur maison en énergie solaire. Leur toit est équipé de panneaux solaires, plusieurs batteries chargent toute la journée. Avec la consommation énergétique de la nouvelle machine, ils vont rajouter une batterie plus puissante pour fournir suffisamment d'électricité. Une nouvelle table de travail est également en cours de fabrication chez le menuisier. Cette table permettra à Soni de travailler à la bonne hauteur. Elle est fabriquée sur mesure et prévoit d'imbriquer la machine dedans. Petit à petit Soni, grâce à son travail, transforme un petit espace chez elle en véritable atelier de couture. Ces modifications se font par son travail, mais aussi par vos achats ! En effet, nous reversons, par l'achat de fournitures et de matériel, une partie de nos bénéfices à nos partenaires. Cela fait parti de nos engagements. Grâce à ça, ils peuvent donc démarcher de nouveaux clients. Notre but est de ne pas être les uniques clients de nos partenaires, nous les encourageons à en avoir d'autres sur place, afin d'avoir une activité pérenne toute l'année. Vos achats ont une valeur économique et solidaire. Vous permettez à une petite entreprise comme la nôtre de se lancer et comme les leurs de vivre ! Merci à vous ! Armelle pour Yaala. Bobo Dioulasso - Septembre 2018 ![]() Nous aimons tenir nos promesses... Nous avons rencontré Osam, de son nom Samuel Ouadraogo, cet été, lors d'un festival à Cherbourg. Il y présentait son travail et son talent : la maîtrisse du Batik, technique d'impression textile, à base de cire et de plusieurs trempages. Cette technique est issue de la tradition indonésienne. Elle est pratiquée en Afrique de l'Ouest et notamment au Burkina Faso, où elle fait partie intégrante de la tradition culturelle du Pays. Nous avions beaucoup échangé sur nos projets et nos envies communes, nous avions dons promis de nous revoir au Burkina, lors de mon futur voyage... et comme nous aimons tenir nos promesses, je suis allée à la rencontre de Samuel et de l'univers d'Osam, chez lui, dans la cour familiale où se trouve son atelier ! En passant le grand portail de la cour familiale, vous entrez dans un écrin de verdure... des dizaines de plantes suspendues, comestibles, aromatiques ou soignantes. Un grand préau accueille l'atelier de Samuel. Une vieille (terme très respectueux pour les anciens au Burkina), à qui on ne saurait donner d'âge, prépare le repas du midi, dans un calme serein. Samuel me fait visiter l'atelier, me présente son travail en cours, me parle de sa technique et de son parcours : Samuel a grandit auprès de sa maman teinturière, qui a fait l'école des Beaux-Arts de Bamako au Mali. Il a donc appris beaucoup, tout au long de son enfance, et de son adolescence. C'est donc tout naturellement qu'il intègre le "Centre National d'Art" à Ouagadougou. Il y apprend principalement la technique précise du Batik. Il revient à Bobo Dioulasso, son diplôme en poche, pour y monter son atelier en 2003. Samuel s'est vu honoré à plusieurs reprises, lors des concours de la Semaine Nationale de la Culture (SNC). Avec Osam, nous préparons déjà la nouvelle collection qui sortira au printemps 2019. Mais comme avec tous nos nouveaux partenaires, nous avons beaucoup de difficultés à attendre avant de vous les présenter. Nous lui avons donc commandé quelques Batik, qui viendront sublimer votre décoration d'intérieur. Un nouvel artiste partenaire qui vient agrandir la famille Yaala - Créations Métissées. Contact : (00226) 71 68 80 24 osamuelarts3000@gmail.com Armelle pour Yaala. Septembre 2018 - Bobo Dioulasso. Créateur de bijoux en argent blanc - Bobo Dioulasso L'atelier familial d'Ali se trouve dans le quartier de Diarradougou, à Bobo Dioulasso, quartier où Daouda a grandi. Comme beaucoup au Burkina, Ali a appris son métier de son père. Issu d'une famille de créateur de bijoux en argent blanc, Ali a, naturellement, repris l'atelier de son père, à son décès. "L'atelier n'a pas beaucoup changé... à part l'électricité et un peu d'ameublement en plus, je travaille dans les mêmes conditions que mon père !" dit-il fièrement. " Mon père travaillait à même le sol, j'ai installé quelques tabourets et un atelier." Après avoir traversé le préau de la boutique, où les enfants du quartier aiment jouer et y trouver un peu d'ombre, vous entrez dans son atelier boutique. Ali vous y accueille avec un grand sourire. Ses créations se trouvent dans une grande vitrine, vous pouvez l'observer en pleine création, car son atelier est dans la même pièce. Ali vous propose ses créations, mais peut aussi travailler sur commande et réaliser vos demandes. C'est ce que nous avons voulu faire, vous proposer des bijoux originaux issus d'un savoir-faire artisanal mais en y ajoutant toute la création de Yaala ! Pour nous, Ali a su mélanger l'argent avec des éléments naturels comme du bois d'ébène, des coris (coquillages africains, servant anciennement de monnaie d'échange). Nous avons également demandé quelques pièces tout en argent. Venez découvrir la collectio "Just For You " : bagues, pendentifs, boucles d'oreilles et bracelets : modèles uniques et en séries limitées !!! De jolis cadeaux à offrir ou à s'offrir pour Noël ! Armelle pour Yaala. Septembre 2018 - Bobo Dioulasso Chez Paulin OUAGADOUGOU - 12/09/2018
Chaque fois que nous séjournons au Burkina Faso, il y a pour nous, une étape obligatoire... Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, est le lieu de toutes nos arrivées et de nos départs. Alors après nos heures de transits internationaux, ou de bus, nous aimons venir nous détendre à Haalgouta ou comme on dit entre nous "Chez Paulin". Jean Paul et Paulin Bambara, deux frères, avec leur associée Anne-Marie Michenaud, vous accueillent avec plaisir, sympathie et professionnalisme. La nuitée comprend une chambre avec petit déjeuner inclus. Café, thé, jus de mangue, et confiture du Burkina vous donne le moral pour la journée. Selon le tarif et la disponibilité, une chambre avec douche et wc, peut vous être proposée. L'ensemble de l'auberge est très bien entretenu, aussi bien au niveau de la propreté que du linge de lit, et des services proposés. Le principe "Chez Paulin" est que tout le monde se côtoie, se rencontre, échange et partage. Certains partent, d'autres arrivent, poussiéreux, propres, fatigués ou reposés... c'est un joyeux mélange, type auberge espagnole, qui vous attend ! Situé dans un quartier calme de la capital, sa terrasse et sa cour vous offre la possibilité de vous détendre à l'ombre de la végétation. En saison estival attention toutefois, si vous arrivez de nuit, à ne pas vous cogner la tête contre une calebasse qui pousse à l'entrée de la cour (histoire vécue et douloureuse, certaines se reconnaîtront !). Jean-Paul est également guide touristique au Burkina Faso, il peut vous faire découvrir les richesses de son pays, en toute confiance, au travers des circuits sécurisés du pays ou tout simplement vous renseigner sur les lieux à ne pas rater. Si vous souhaitez, vous aussi, faire étape à Ouagadougou, n'hésitez pas, Jean-Paul et Paulin vous accueilleront avec un grand plaisir. (Réservations conseillées). Contacts :
Bon voyage ! Armelle pour Yaala Ouagadougou - Septembre 2018 §Ouagadougou,
A chaque fois que nous descendons sur Ouagadougou, nous logeons à la Maison d'Hôte "Haalgaouta", appeler plus familièrement "chez Paulin". (sujet d'un autre article sur le blog). Ici c'est l'auberge espagnole, tout le monde se croise, se parle et échange... Et aujourd'hui, figurez-vous qu'au détour de la terrasse ombragée, j'ai rencontré Gaëlle et Faïçal de l'association P3 : Plastique, Projet, Pochette, bougeons demain. Nous échangeons, avec Gaëlle, rapidement, sur nos projets respectifs et nous nous rendons compte que nous partageons les mêmes valeurs. Entre un taxi et un repas avalé vite fait, j'ai découvert leur super projet qui allie :
Mesdames, désolée mais ce sac est pour moi ! Mais si vous en voulez un, j'ai gardé les coordonnées de Gaëlle et Faïçal, alors n'hésitez pas, dites le moi ! Et j'ai quand même pensé à vous, (et oui, je suis un peu ici pour ça !) en remplissant mon nouveau sac de quelques petites surprises pour vous... A découvrir tout prochainement, en attendant, vous pouvez découvrir leur association et leurs produits sur leur site : www.movementfrance.com Armelle pour Yaala, Ouagadougou - Septembre 2018. Artiste designer mosaïste - ougadougou Le 11/09/2018
Aujourd'hui, je suis partie à le rencontre d'Ousman Kouyaté, Artiste Sculpteur Designer Mosaïste. Sa matière première : des bassines en émail, si importante aux femmes ici, aussi bien bien pour leur fierté de femmes mariées que pour leur utilité. Ousman les recycle, les découpe, les assemble et enfin les transforme en œuvres d'arts, aussi belles qu'utiles : meubles, miroirs, tables, lampes... Sa créativité ne connaît qu'une seule limite : son imagination ! Celle-ci est riche de vingt années d'expériences : "J'ai la chance de pouvoir vivre, aujourd'hui, de mon art et de nourrir ma famille" raconte Ousman, "le chemin n'a pas été simple, j'expose en Côte d'Ivoire, en France et ailleurs. Je ne sais pas ce que je ferai dans 10 ans, mais aujourd'hui, je crée des meubles, chaque pièce est unique et je continu à faire des boîte, j'ai commencé par des boîtes, donc je continu, cela me rappelle d'où je viens !" Ousman est un artiste "timide" : "mon métier est de créer, pour le reste c'est compliqué : je me débrouille un peu en français, mais je ne sais pas bien lire et écrire... je me débrouille aussi pour vendre mais c'est un autre métier, il faut que je sois moins timide". Ousman se professionnalise de jour en jour, grâce à l'aide précieuse de notre ami commun, Ahmed. Son logo est en cours de réalisation tout comme son book. En effet créer et savoir se vendre sont deux métiers complétement différents mais indissociables pour pouvoir vivre de son art. Dans l'atelier d'Ousman, qu'il espère agrandir et transformer en galerie d'Art prochainement, nous avons le sentiment d'être hors du temps. C'est calme reposant alors que nous sommes dans la capitale du Burkina Faso ! Nous nous asseyons, discutons, refaisons le monde;, tout en apprenant à se connaître. Il me présente son travail, ses aventures, ses espérances en toute simplicité et humilité. A travers son regard et son sourire, nous appréhendons tellement plus... Je lui présente Yaala, notre projet, nos espérances également, notre vision des partenariats, il me sourit, il apprécie, nous échangeons, les idées fusent... Le temps est passé, déjà trois heures que nous palabrons, mais l'impression d'être ensemble depuis quelques instants... l'heure de nous quitter arrive mais avec des au-revoir qui veulent dire à bientôt... Yaala - Créations Métissées ne peut financièrement pas encore supporter l'achat ou le dépôt des œuvres d'Ousman Kouyaté. Nous avons donc trouvé les moyens de vous le faire découvrir autrement, en vous informant de ses lieux d'expositions en France et en partageant quelques photos de son book ( que nous attendons avec impatience !). L'atelier d'Ousman se trouve à Ouagadougou, plus d'infos prochainement ! Armelle pour Yaala. Septembre 2018 - Ouagadougou. Deux écoles - deux pays BOBO DIOULASSO - Février 2018
Elouan, notre fils de 10 ans, est scolarisé à l'école Lucien Paye de St Nolff (Morbihan), en classe de CM2. Avec le directeur (et instituteur) Bruno Leclinche, nous avons souhaité, profiter de notre voyage, pour lancer une correspondance entre l'école d'Elouan et l'école Diarradougou B (école du quartier où Daouda a grandit). Elouan a été nommé "ambassadeur" de sa classe ! Sa mission :
La différence de température entre les 2 pays a été une des premières questions : 4°C à St Nolff et 40°C à Bobo !!! Elouan repartira, avec dans ses valises, les lettres des camarades bobolais. Il présentera son voyage et sa rencontre avec l'école Diarradougou B à sa classe, à notre retour en France. Nous remercions les directeurs des deux écoles : Bruno Leclinche et Abdoul- Fatao Willy, pour leur investissement dans cette correspondance que nous souhaitons longue ! Armelle pour Yaala Bobo-Dioulasso - Février 2018 Soni a débuté la couture à l'âge de 16 ans, en apprentissage.
Pendant 3 années, elle a appris toutes les ficelles de son métier de couturière sauf "la coupe". En effet son maître d'apprentissage ne souhaitait pas le lui apprendre, au risque qu'elle aille travailler ailleurs trop vite. Au terme de ses 3 années d'apprentissage, elle est donc partie se former " à la coupe" auprès d'un autre patron. Elle y est restée jusqu'à la naissance de sa fille Rama, en janvier 2014. Cette année-là, elle est partie travailler chez un nouveau patron. C'est également en 2014, que nous avons été présenté. Soni a confectionné, pour nous et notre famille, toutes nos tenues traditionnelles de mariage. J'ai apprécié son écoute, le respect de mes demandes et aussi la qualité de son travail. Ce que j'ai moins apprécié, c'est d'apprendre, quelques temps plus tard, qu'elle n'était payée que 1000F CFA par jour, soit environ 1€50 ! Au Burkina, c'est le prix d'une journée de travail pour les femmes, parfois elles gagnent moins, 500F CFA. Les hommes sont mieux payés que les femmes pour le même travail, malheureusement comme un peu partout dans le monde ! Soni s'est rendue compte qu'elle ne gagnerait jamais correctement sa vie, en continuant à travailler pour "des patrons". Elle a donc décidé de s'installer comme couturière indépendante. Il lui a fallu du temps pour y arriver et c'est en 2016 qu'elle s'est lancée ! Aujourd'hui, Soni travaille de chez elle, avec sa Singer et son matériel plus que rudimentaire. Mais elle est heureuse de ne plus dépendre d'un patron. Quand nous avons monté notre projet, c'était comme une évidence pour nous, de lui proposer un partenariat. Aujourd'hui, nous sommes très heureux de travailler avec elle et de contribuer au maintien et au développement de son activité de couturière indépendante. Armelle pour Yaala. Février 2018. Lors de notre campagne de financement participatif, nous vous présentions la coopérative de Femmes GAFREH. GAFREH est une coopérative de femmes qui recycle les sacs plastiques en créations originales (sacs, portes monnaies, chaussures...) et aussi en énergie et matériaux de constructions. GAFREH emploi 105 femmes : du ramassage au nettoyage des sacs, en passant par le tissage et la confection, mais aussi en administratif et gestion. GAFREH est labellisé Commerce Equitable. Nous les avions contactés depuis la France, et comme promis, nous sommes allés à la rencontre d'Haoua Ilboudo, la Directrice, dès notre arrivée à Bobo Dioulasso. Découverte du magasin, des bureaux et de l'atelier de confection au "secteur 4". Nous avons également échangé sur notre projet et mise en place d'un partenariat. Notre première collection, que vous découvrirez au printemps 2018, est composée de créations GAFREH à la sauce Yaala ! Le "25 de GAFREH" : Le vendredi 9 février 2018, Haoua Ilboudo, nous a organisé (en présence de la Présidente de la coopérative), une visite du "25" de Gafreh. Le "25 de Gafreh" ??? Kesako? C'est le centre de transformation des sacs plastiques en pagne. Pourquoi cette appellation, tout simplement parce qu'il se trouve dans le secteur 25 de Bobo Dioulasso ! Un immense mur, nous franchissons le portail vert et là... nous découvrons un amas impressionnant de sacs plastiques (voir photo) ! Passé cette première impression, nous découvrons un immense hangar où travaillent des femmes. Nous sommes, encore impressionnés par la quantité de métier à tisser ! Sous un autre hangar, 3 femmes trient, lavent les sacs récoltés par leurs collègues dans les rues. Nous passons de métier à tisser en métier à tisser. A même le sol, certaines coupent les sacs en lanières, d'autres attachent chaque lanière une à une, ensuite une dernière les embobinent. Ici les mètres ou les kilomètres de pagnes se composent de fils plastiques recyclés et de fils coton. Un travail incroyable, qui une fois fini, ne donne pas du tout l'impression de plastique ! L'ambiance est calme au 25, certaines chantent, d'autres allaitent... le travail se fait. Un peu éloigné du hangar, nous apercevons une "centrale". Nous interrogeons la Présidente. Celle-ci nous explique, qu'ils 'agit d'une centrale de transformation du plastique en pétrole afin de produire de l'énergie. A côté, des bouteilles en plastiques sont également en attente afin d'être transformées en "sable" pour le bâtiment. La visite se termine, nous ne pouvons que saluer le travail effectué par toutes les femmes, ces petites mains, qui tous les jours : ramassent, trient, nettoient, tissent et confectionnent ces kilomètres de pagnes. Bravo à elles, à leur savoir-faire, quel courage ! Armelle pour Yaala. Février 2018. |
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